Jean-Pierre MORIN, natif de Vendée, est arrivé dans le Cantal en à la fin des années 60.
« Mon père a fait la guerre avec Monsieur Robert, un agriculteur de Polminhac qui m’a engagé comme vacher et s’est vite rendu compte que j’aimais faire du fromage. C’est lui qui a eu l’idée de m’envoyer à l’ENIL (Ecole Nationale d’Industrie Laitière)»
Avec son diplôme de technicien laitier à l’ENIL en poche, il a effectué de longs crochets par des entreprises charentaises, grenobloises de grandes dimensions avant de revenir dans le Cantal. Il s’est reconverti dans l’affinage artisanal de produits hauts de gamme, confectionnés « à la carte » à l’intention d’une clientèle extérieure à la région Auvergne.